Nous attendons notre troisième fils, mais la grossesse ne se déroule pas selon nos prévisions et on m’a demandé le repos absolu. Cependant c’est une période où tout en expérimentant toutes les limites du corps, je vois que, dans ma condition d’immobilité l’esprit peut s’élargir de plus en plus. Et alors je vis ce moment également avec grâce, parce que l’amour a deux côtés: le premier c’est la joie et l’élan à donner, dans une donation qui cependant comprend aussi la croix. Mais quand la croix est vécue, la joie devient encore plus profonde. De cette façon tout se remet en place. Il semble que la vie doit couler douce pour être vraie, c’est ainsi que nous l’imaginons. Je comprends au contraire de plus en plus que la souffrance est la vraie vie. Je peux dire alors qu’en ce moment, je vis cette ‘vraie vie’.
On définit programmatique la première lettre encyclique d’un pape, sorte de déclaration sur le style que le successeur de Pierre désire donner à l’Eglise pendant les années où elle lui est confiée. Et comment ne pas voir déjà dans le titre du document du pape Benoît la volonté de repartir des fondements du christianisme: Dieu est amour (lJn 4,16) en faveur d’une humanité toujours plus divisée dans l’océan des options diverses proposées par la société, et qui a besoin de rails sûrs pour arriver à Dieu.
C’est avec Elle qu’il termine son encyclique, avec Marie, « Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté ». C’est à elle qu’il dédie les derniers paragraphes de sa lettre sur l’amour, à Marie qui a tissé d’amour chaque instant de sa vie et qui de l’Amour est devenue la mère. Mais laissons s’inscrire directement les paroles dont se sert le Saint Père: elles sont pleines de grâce et de tendre amour pour la petite femme de Nazareth.
Au-delà de toute pensée et imagination. Au-delà de nos capacités et de nos mérites. Au-delà des projets et des rejets. C’est ainsi que Marie se rend présente à Medjugorje. Et elle le fait en dehors de notre logique. Audelà de toute volonté de la garder ou de l’ignorer. Au-delà de toute loi humaine et de toute raison. Depuis presque 25 ans la Vierge visite de cette façon ses fils, encore insérés dans le temps et dans l’espace pour les aider à en franchir les confins. Dès main-tenant. Ici sur cette terre.
Du point de vue de mon passé à Medjugorje, en ce moment il n’y a pas beau-coup de choses qui me reviennent à l’esprit. Depuis 1985, je me suis peu à peu retiré de Medjugorje pour vivre dans la contemplation. Au fur et à mesure que j’entrais dans un rapport plus profond avec Dieu, s’ouvrait la mémoire de mon âme, cet espace où l’Esprit-Saint assumait de plus en plus le rôle d’acteur principal et révélait le Mystère. Dans ce souvenir ce ne sont pas tant les phénomènes de Medjugorje en tant que tels qui sont présents, mais plutôt la vérité divine de Dieu vivant et vrai, de la Mère de Dieu qui est présente en nous et qui opère en nous. C’est là la vérité accueillie par l’Eglise.
Dans le message du 25 juillet 2005 , la Vierge à Medjugorje a dit: «Chers enfants, je vous invite à remplir votre journée avec de courtes et ardentes prières». Il y a d’innom brables prières courtes et ardentes, et probablement chacun de nous a la sienne qu’il préfère et qu’il veut dire plus souvent.
Découvrir leur origine serait un travail ardu, mais je crois qu’on peut dire que toutes sont inspirées de l’Amour, par amour, amour pour les âmes et pour chacun de nous. Il s’agit des oraisons jaculatoires. Il y en a une très belle, inspirée à la Servante de Dieu, Sr Maria Consolata Betrone.
Etre victime est, sans aucun doute, dans la mystique chrétienne, l’état le plus élevé auquel une âme puisse aspirer. En un certain sens, on pourrait l’appeler l’abrégé et le couronnement de toutes les vocations. Mais ici le sens de victime doit être bien compris: il s’agit d’une âme qui s’offre volontairement et, même si elle doit souffrir, ce n’est pas à la douleur qu’elle s’offre, mais à l’Homme des douleurs, par amour, pour partager avec Lui Sa passion d’amour. Elle est, oui vraiment une âme qui se sacrifie, mais dans le sens que donnait l’Ancienne Alliance, d’offrir un sacrifice, c’est-à-dire d’offrir à Dieu un don sacré.
Du visage de la Madone se dégage une très grande beauté qu'on ne peut décrire. Elle-même a dit qu'Elle est si belle parce qu'Elle aime. Ainsi nous devons nous aussi être beaux, avant tout de l'intérieur, pour qu'ensuite cette beauté transparaisse aussi sur nos visages… Malheureusement, en ce qui nous concerne nous cachons notre visage sous des masques, nous cachons tout à l'intérieur… Nous devons commencer à aimer pour être beaux ; commencer en aimant, d'abord de tout notre cœur ceux qui composent notre famille, nos proches, puis enfin tous les autres… Il n'y a aucun problème pour la beauté: la vraie beauté est la bonté, celle spirituelle… "
Chers amis de Medjugorje, chers collaborateurs dans les centres de prière et de vie de Medjugorje, assis devant l’écran de mon ordinateur, je vous adresse mes salutations cordiales par le biais de l’électronique, et vous assure être en communion avec vous tout au long de votre rencontre. Comme vous pouvez l’imaginer, je préférerais être avec vous et aimerais entendre personnellement les conférences sous leurs aspects spirituels et théologiques. Il serait également important pour moi de participer aux échanges qui sont toujours enrichissants, car les pensées et les bonnes résolutions de conversion s’approfondissent souvent à travers la communication, particulièrement lorsque les personnes se rencontrent au nom de Jésus pour mieux comprendre certaines choses. C’est ce que je vous souhaite pour cette rencontre à laquelle malheureusement, je ne peux participer qu’à distance à cause d’une jambe en plâtre à la suite d’un « faux pas » sportif ! Puisque je ne pouvais m’y rendre personnellement, on m’a demandé de formuler quelques pensées susceptibles de favoriser le partage. Je participerai donc volontiers à la rencontre à partir d’ici et par ma modeste contribution. Il est évident qu’en tant que journaliste, je me référerai aux possibilités offertes par le caractère public de notre travail, ainsi qu’à notre relation aux médias, aux journalistes et à nous-mêmes en tant que journalistes.
Les messages de Medjugorje nous appellent à quatre reprises à lire l’Écriture Sainte. Le message du 18 octobre 1984 dit : « Aujourd’hui, je vous invite à lire la Bible chaque jour dans vos maisons. Elle doit être exposée dans un endroit visible pour vous inviter toujours à la lecture et à la prière. » Un autre message reprend cette même invitation : « Chaque famille doit prier et lire la Bible ensemble ! » (14 février 1985) Deux autres messages expliquent l’importance de la lecture biblique : « Priez et lisez l’Écriture Sainte, pour qu’à travers elle, vous puissiez découvrir le message qui vous est adressé à travers ma venue. » Et puis : « Lisez l’Écriture Sainte, vivez-la et priez-la, pour que vous puissiez reconnaître les signes de ce temps. » (25 juin 1991 et 25 août 1993)